Vers une Suisse plus verte: Transition énergétique et préférences de chauffage des ménages
L’Office fédéral de la statistique (OFS) a révélé que, malgré une poussée vers une Suisse plus écologique, les énergies fossiles dominent encore le marché du chauffage domestique. En 2022, deux tiers des ménages suisses utilisaient encore le mazout ou le gaz pour se chauffer. Cette statistique souligne la nécessité d’une transition énergétique plus rapide pour atteindre les objectifs environnementaux nationaux et mondiaux.
Bien qu’une maison sur cinq en Suisse soit désormais équipée d’une pompe à chaleur, une technologie plus propre et plus durable, il y a un contraste notable entre les nouvelles constructions et les bâtiments plus anciens. La nouvelle décennie a vu une augmentation significative de l’adoption de pompes à chaleur, avec trois quarts des logements récents qui en sont équipés, contre seulement 19% pour l’ensemble des bâtiments en 2022.
Les maisons individuelles sont plus susceptibles de bénéficier de cette technologie que les grands immeubles, et les disparités régionales sont évidentes. Le canton de Fribourg mène la marche avec 34% de ses logements équipés de pompes à chaleur, tandis que Bâle-Ville est à la traîne avec seulement 4%. En dépit de ces efforts, le mazout et le gaz restent les sources de chauffage prédominantes, avec respectivement 40% et 25% des ménages qui les utilisent.
Le passage du mazout au gaz est une tendance qui se confirme sur les 40 dernières années, avec un doublement des installations de chauffage au gaz. Cependant, cette transition n’est pas uniforme à travers le pays, avec une prédominance du gaz dans les zones urbaines par rapport aux régions rurales.
Cette situation énergétique des ménages suisses révèle une évolution lente mais constante vers des solutions de chauffage plus durables. Cependant, elle met également en évidence le défi de moderniser l’infrastructure existante et de promouvoir des alternatives plus vertes, surtout dans les régions où les constructions sont plus anciennes et moins efficaces sur le plan énergétique.
