L’humain au cœur des études énergétiques : retour du terrain
Ces derniers temps, j’ai eu l’occasion de faire pas mal de trajets dans la région, notamment entre Nyon, Payerne et Genthod, sur les cantons de Vaud et Genève. Sur le papier, une partie importante de mon travail tourne autour d’éléments très concrets : des CECB, des demandes d’autorisation, des analyses, des données et des exigences à respecter. C’est le socle du métier, et c’est indispensable.
Mais sur le terrain, j’ai redécouvert quelque chose de tout aussi essentiel : l’humain.
Quand on se déplace pour une étude énergétique, on ne fait pas seulement une visite technique. On entre dans un lieu de vie. On franchit une porte, on enlève ses chaussures parfois, on suit un couloir familier aux occupants, on observe une maison qui ne ressemble à aucune autre. Chaque logement raconte une histoire : une organisation, des habitudes, une manière d’utiliser les pièces, de chauffer, de ventiler, de gérer le quotidien.
Ce qui m’a marqué dans ces déplacements, c’est d’abord la beauté de certains paysages aperçus en route. Ce sont des moments simples, mais qui rappellent pourquoi on aime aussi travailler « en vrai », hors d’un écran. Et surtout, ce sont les rencontres : des particuliers très sympas, qui prennent le temps d’accueillir, d’expliquer, de montrer, de poser des questions.
Au-delà de mes analyses, j’ai eu le sentiment d’entrer aussi dans leur monde. Leur maison n’est pas un dossier : c’est un lieu chargé d’intimité, de souvenirs, parfois de projets en attente. Discuter sur place permet d’aller plus loin que des mesures ou des cases à remplir. On parle des usages, des contraintes, des envies. Et souvent, la conversation s’élargit : on échange sur nos passions, sur ce qui fait plaisir, sur ce qui compte au quotidien. C’est exactement cela que j’aime dans mon métier.
Pourquoi est-ce important dans une étude énergétique ? Parce qu’une maison, ce n’est pas qu’une enveloppe et des installations. Les solutions pertinentes dépendent aussi de la réalité du terrain et de la réalité des personnes qui y vivent. Comprendre comment un logement est vécu, ce que ses occupants priorisent, ce qu’ils sont prêts à entreprendre, ce qu’ils souhaitent préserver, change la manière d’aborder les recommandations.
L’humain est central dans les études énergétiques. Il l’est au moment de la visite, quand il faut écouter autant qu’observer. Il l’est quand il faut expliquer clairement ce qui est pertinent ou non, sans noyer dans la complexité. Il l’est aussi lorsqu’on accompagne des démarches comme des demandes d’autorisation, où la rigueur compte, mais où la confiance et la compréhension mutuelle font toute la différence.
Ce retour d’expérience sur le terrain, entre Nyon, Payerne et Genthod, me rappelle une chose : la technique a du sens quand elle sert une réalité vécue. Et cette réalité, ce sont des personnes, des maisons, des histoires.
C’est cette dimension-là que je souhaite continuer à mettre au centre de mon travail : faire des études énergétiques sérieuses, utiles, ancrées dans le terrain, et surtout réalisées avec une vraie attention à l’humain.